Le quadrillage est trompeur. Pas une rue
ne ressemble à une autre. La vie au ras
des murs de décide et les passants font
le reste, ente jasmins et bougaivillées.

Le soir, les murs épais rendent la chaleur
et la foule grossit. La bouche de métro
accouche de visages et d'attitudes neuves.
On cueille des sourires comme on gaule les noix.

La nuit, très vite, vous avale et il faut
repartir, l'estomac plein de bière ou de
mauvais rouge de l'été vers l'au-delà de
la ville, dans l'en-deçà des voix.