Machinerie
Par Michel Bourret Guasteví le mercredi 17 juillet 2013, 12:06 - l'écume des jours - Lien permanent
Je ne crois pas, je ne crois pas hélas,
et me voici désemparé devant la grande
machinerie de l'univers. Tournent les étoiles
et fondent les comètes, les cils de la petite
et me voici désemparé devant la grande
machinerie de l'univers. Tournent les étoiles
et fondent les comètes, les cils de la petite
fille disent tout son amour pour le petit garçon
croisé à la maternelle. Que lui importent les rouages,
que m'importe l'engrenage, j'aime cette machinerie
infime des cils d'une enfant à nulle autre pareille et l'air
faussement désintéressé d'un petit garçon aux cheveux
blonds et au cœur tout neuf de porcelaine lustrée.
croisé à la maternelle. Que lui importent les rouages,
que m'importe l'engrenage, j'aime cette machinerie
infime des cils d'une enfant à nulle autre pareille et l'air
faussement désintéressé d'un petit garçon aux cheveux
blonds et au cœur tout neuf de porcelaine lustrée.