Une poignée de lentilles
Par Michel Bourret Guasteví le vendredi 16 août 2013, 08:17 - l'écume des jours - Lien permanent
Une poignée de lentilles
et ton cœur qui dit oui.
et ton cœur qui dit oui.
La nuit était si chaude
que nous nous abreuvâmes
au creux d'un rocher neuf.
L'eau était pure et brillait
doucement. Je crus voir en
son fond de belles pièces
d'argent ; tu m'encourageas
à les cueillir. Ma main était
poisson dans l'onde immobile,
elle revint chargée de grains
verts et froids. C'était des
lentilles du Puy, promesse vive
d'amples festins. De retour chez
nous, nous les cuisîmes dans de
l'eau claire ombrée de sel puis
nous en fîmes des salades à partager
sur le sable de Sérignan ou celui
de la Mar Bella. Tes cheveux étaient
d'or et ta voix m'envoûtait. L'été était
déjà en son terme, je le voulus recommencer.
que nous nous abreuvâmes
au creux d'un rocher neuf.
L'eau était pure et brillait
doucement. Je crus voir en
son fond de belles pièces
d'argent ; tu m'encourageas
à les cueillir. Ma main était
poisson dans l'onde immobile,
elle revint chargée de grains
verts et froids. C'était des
lentilles du Puy, promesse vive
d'amples festins. De retour chez
nous, nous les cuisîmes dans de
l'eau claire ombrée de sel puis
nous en fîmes des salades à partager
sur le sable de Sérignan ou celui
de la Mar Bella. Tes cheveux étaient
d'or et ta voix m'envoûtait. L'été était
déjà en son terme, je le voulus recommencer.