Les coquelicots
Par Michel Bourret Guasteví le mardi 10 septembre 2013, 11:33 - l'écume des jours - Lien permanent
L'été s'en va dans une dernière fournaise
et le rivage gèle déjà le pied aventureux ;
l'on se recroqueville sur le sable terne
pour manger sur le pouce la semoule
multicolore.
et le rivage gèle déjà le pied aventureux ;
l'on se recroqueville sur le sable terne
pour manger sur le pouce la semoule
multicolore.
Je m'amuse à joindre les lambeaux de poivron
fondant pour m'en faire des pétales de fantaisie
et je songe, nostalgique, au printemps fugace
qui peignait
les innombrables coquelicots au bord des routes,
à l'approche des étangs et du fleuve assagi.
Je n'osais les cueillir
de crainte de les voir s'étioler dans ma main
tiède et y perdre leur couleur rouge sang.
Or voici que je les sens. Libres, inaltérables.
fondant pour m'en faire des pétales de fantaisie
et je songe, nostalgique, au printemps fugace
qui peignait
les innombrables coquelicots au bord des routes,
à l'approche des étangs et du fleuve assagi.
Je n'osais les cueillir
de crainte de les voir s'étioler dans ma main
tiède et y perdre leur couleur rouge sang.
Or voici que je les sens. Libres, inaltérables.