Jubilatoire
Par Michel Bourret Guasteví le vendredi 13 septembre 2013, 05:43 - l'écume des jours - Lien permanent
Ta peau me manque que je croyais ravie
par le cauchemar de la nuit grave et
sans lune. Tes mots me manquent encore
plus que je retrouve, que je m'invente,
par le cauchemar de la nuit grave et
sans lune. Tes mots me manquent encore
plus que je retrouve, que je m'invente,
que tu m'inventes et qui parlent à travers
moi. Insomnie jubilatoire. Je ne tiens plus
en place. Je descends au salon, remonte à la
chambre, redescends. Le clavier chaud fait
compagnie à la petite tasse de café brûlant.
Réveil jubilatoire. J'ordonne mes mots, mes
objets, moi qui n'ai jamais su trop bien ordonner
ma vie. Pourrai-je vivre sans cette poésie qui
m'est jubilation au presque terme de la nuit ?
Je ne sais, j'en profite. Tu m'es revenue. Enfin.
moi. Insomnie jubilatoire. Je ne tiens plus
en place. Je descends au salon, remonte à la
chambre, redescends. Le clavier chaud fait
compagnie à la petite tasse de café brûlant.
Réveil jubilatoire. J'ordonne mes mots, mes
objets, moi qui n'ai jamais su trop bien ordonner
ma vie. Pourrai-je vivre sans cette poésie qui
m'est jubilation au presque terme de la nuit ?
Je ne sais, j'en profite. Tu m'es revenue. Enfin.