Un sablier improvisé
Par Michel Bourret Guasteví le samedi 14 septembre 2013, 19:05 - l'écume des jours - Lien permanent
La plage est encore chaude qui reçoit la main de l'aimée.
Les grains coulent dans ce sablier improvisé et je perds
son regard.
Les grains coulent dans ce sablier improvisé et je perds
son regard.
J'aime le temps qui court lentement et dégringole des doigts
comme l'eau trop salée de cette rive artificielle. Nous sommes
en septembre.
Ce pourrait tout aussi bien être juin ou juillet. Ton regard
s'assombrit et le dessin pâle se pose sur ton dos halé. Tu dors,
j'exulte.
comme l'eau trop salée de cette rive artificielle. Nous sommes
en septembre.
Ce pourrait tout aussi bien être juin ou juillet. Ton regard
s'assombrit et le dessin pâle se pose sur ton dos halé. Tu dors,
j'exulte.