Fragilité de la poésie
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 3 octobre 2013, 07:36 - l'écume des jours - Lien permanent
La poésie est fragile, plus fragile
que les ailes grêles d'une mouche,
plus vive et insaisissable aussi.
que les ailes grêles d'une mouche,
plus vive et insaisissable aussi.
Elle arrive quand on ne l'attend plus,
quand, harcelée par les jours inféconds
du combat aveugle, elle se terre.
Et puis vient le matin pluvieux, aux faux
airs d'île de France, et un mot, suivi d'un
autre, puis de deux, surgit sans qu'on l'attende.
Alors on est sauvé, ou du moins croit-on l'être
et on ouvre fiévreusement Saint-John Perse pour
laisser ses vers irriguer les veines naguère taries.
quand, harcelée par les jours inféconds
du combat aveugle, elle se terre.
Et puis vient le matin pluvieux, aux faux
airs d'île de France, et un mot, suivi d'un
autre, puis de deux, surgit sans qu'on l'attende.
Alors on est sauvé, ou du moins croit-on l'être
et on ouvre fiévreusement Saint-John Perse pour
laisser ses vers irriguer les veines naguère taries.