amb sos carrers ferits. Mort el quitrà
dels noranta, ens caldrà trobar d'altres
revestiments per ballar-hi de nit, deserta

la ciutat i plens a vessar els nostres cors
de sang fresqueta amb regust de cava rosat.
Hi penses? Jo ja hi soc, no ho dubtis.

***

Au beau milieu de la nuit fatiguée,
je t'écris, mon amour, la langue neuve
de mon cœur. Barcelone s'approche

avec ses rues blessées. La mort du goudron
des années quatre-vingt-dix nous poussera à trouver
d'autres revêtements pour y danser la nuit, déserte

la ville, nos cœurs tout débordant
de sang frisquet au goût de mousseux rosé.
Tu y penses ? Moi j'y suis déjà, n'aies crainte.