Printemps tardif
Par Michel Bourret Guasteví le mercredi 19 février 2014, 06:38 - l'écume des jours - Lien permanent
Le printemps approche,
je le sens, je le sais,
je me suis levé pour
le surprendre.
je le sens, je le sais,
je me suis levé pour
le surprendre.
Matois, j'ai tardé, je tarde
encore à soulever les volets.
Sans lumière, il ne serait pas
et j'ai besoin
de la lumière du jour pour l'amadouer,
m'en assurer. Ça y est, je me décide,
il est 6 h 34, je les soulève.
Un, deux, trois... Nuit noire.