Le sable d'or se grise, velin vivace
à sa main gracile et son bâton se fait
encre. Son visage disparaît sous ses cheveux.

Comment une seconde peut-elle exprimer tant ?
Comment des mots esquissés peuvent-ils porter
la légende de ses jours et de ses pas dans la cité ?

En noir et blanc, l'instant m'égaie que le temps
avait recouvert. C'était il y a plusieurs semaines
et, depuis, sa main n'a jamais cessé de m'écrire.