Sa virginité sans cesse neuve
après mille nuits aveugles.

Des rides de vent caressent
les courbes de sable clair.

Ainsi est ta peau au matin
de juillet, sous le soleil.

Tes yeux mi-clos sont le miroir
des plis de tes épaules et de ton dos.

Ta peau claire mime le vent des sables
tiède et léger au sortir de la nuit

et me voilà touareg, homme bleu cheminant
lentement sur tes courbes qui m'enfoncent.

Midi est loin encore et il y a tant à marcher.
Que longue soit la traversée qui m'enchante...