Il n'est de sol qui ne ploie sous ton pas
léger et s'y moule et quand tu n'es pas là,
je traque les traces de ton passage réel

ou imaginaire. La courbe des brins d'herbe,
la constellation des grains de mica,
la poussière sèche des chemins me parlent

de toi et de nos mois, de toi en émoi,
de toi sans moi mais jamais sans toit,
essentielle vestale de mon temple de mots.