Tu es loin et je pense à toi, je ne pense qu'à toi.
Tes sommeils d'ordinaire sont profonds, fermant
tes paupières d'un trait aigu de noir de fumée.
Je les imagine ainsi ce soir, cette nuit, à présent.

Quels sont tes rêves qui n'altèrent pas ton souffle ?
Penses-tu à ta ville nouvelle bientôt derrière toi
ou bien à ces amis que le temps sut arrêter tout près ?

Je te sais coquelicot amarante aimant le vent léger,
alors je me plais à deviner des rêves de voyage

dont la carte du tendre est le lacis d'un tatouage aimé.