À quoi rêves-tu dans ton sommeil ?
Par Michel Bourret Guasteví le vendredi 29 juillet 2011, 02:27 - l'écume des jours - Lien permanent
Les heures ont passé et la nuit s'oublie
à force de s'étirer. Le jour passé n'est plus,
chrysalide sèche abandonnée au bord des chemins,
et le matin est trop loin pour qu'on le puisse
imaginer dans les volutes d'un café langoureux.
à force de s'étirer. Le jour passé n'est plus,
chrysalide sèche abandonnée au bord des chemins,
et le matin est trop loin pour qu'on le puisse
imaginer dans les volutes d'un café langoureux.
Tu es loin et je pense à toi, je ne pense qu'à toi.
Tes sommeils d'ordinaire sont profonds, fermant
tes paupières d'un trait aigu de noir de fumée.
Je les imagine ainsi ce soir, cette nuit, à présent.
Quels sont tes rêves qui n'altèrent pas ton souffle ?
Penses-tu à ta ville nouvelle bientôt derrière toi
ou bien à ces amis que le temps sut arrêter tout près ?
Je te sais coquelicot amarante aimant le vent léger,
alors je me plais à deviner des rêves de voyage
dont la carte du tendre est le lacis d'un tatouage aimé.
Tes sommeils d'ordinaire sont profonds, fermant
tes paupières d'un trait aigu de noir de fumée.
Je les imagine ainsi ce soir, cette nuit, à présent.
Quels sont tes rêves qui n'altèrent pas ton souffle ?
Penses-tu à ta ville nouvelle bientôt derrière toi
ou bien à ces amis que le temps sut arrêter tout près ?
Je te sais coquelicot amarante aimant le vent léger,
alors je me plais à deviner des rêves de voyage
dont la carte du tendre est le lacis d'un tatouage aimé.