S'oublier et s'aimer
Par Michel Bourret Guasteví le lundi 8 août 2011, 08:48 - l'écume des jours - Lien permanent
La fatigue était telle que c'est à peine
si nous parvînmes à nous alliter, l'un contre l'autre,
paupières closes, souffle serein. Dehors la nuit veillait
de ses yeux mille, de ses yeux cent, de jais et de mica.
si nous parvînmes à nous alliter, l'un contre l'autre,
paupières closes, souffle serein. Dehors la nuit veillait
de ses yeux mille, de ses yeux cent, de jais et de mica.
Je ne sais qui de nous deux frémit le premier mais nous nous enlaçâmes,
souffle court, paupières closes. Dehors la nuit bouillait
de ses fleurs mille, de ses fleurs cent, de braise et de rosée.
Et l'amour vint entre nous, inventant des gestes neufs, de nuit
et d'azur tendre. La fatigue s'en fut et nos corps parlèrent
la langue claire des amants de la nuit couchés en son sein pur.
souffle court, paupières closes. Dehors la nuit bouillait
de ses fleurs mille, de ses fleurs cent, de braise et de rosée.
Et l'amour vint entre nous, inventant des gestes neufs, de nuit
et d'azur tendre. La fatigue s'en fut et nos corps parlèrent
la langue claire des amants de la nuit couchés en son sein pur.