Nuit de plomb fondu
Par Michel Bourret Guasteví le mercredi 17 août 2011, 08:27 - l'écume des jours - Lien permanent
Pas un souffle, fenêtres ouvertes sur Sant Gervasi.
Dehors les camions d'ordures prolongent leur noria.
Dedans le plomb fondu englue les gestes et entrave
la pensée.
Dehors les camions d'ordures prolongent leur noria.
Dedans le plomb fondu englue les gestes et entrave
la pensée.
Quelle fut belle pourtant cette nuit de fusion
qui me vit, hagard, en quête d'eau glacée dans le quartier
et nous fit converser si tard, puis si tôt.
Sant Gervasi était d'or aveugle, volets tirés, le marché
s'était tu, parties les ménagères d'avec leurs silencieux maris.
Mon torse garde imprimé notre endormissement soudain.
qui me vit, hagard, en quête d'eau glacée dans le quartier
et nous fit converser si tard, puis si tôt.
Sant Gervasi était d'or aveugle, volets tirés, le marché
s'était tu, parties les ménagères d'avec leurs silencieux maris.
Mon torse garde imprimé notre endormissement soudain.