Ce n'étaient que quelques grains de riz safrané mais ils peignirent
d'or la nuit qui s'en suivit. La chambre basse s'ouvrait ainsi
au monde et la courbe du ciel, imaginée, était tendue de la peau
de tes doigts odorants et duveteux. Un beau ciel caresse, doux et serein.

Ce n'étaient que quelques riz safrané mais ils m'apprirent que
l'écriture est moins dans le texte produit que dans la main
qui le porte, pourvu qu'elle ait sa sœur de jade à jamais liée.

Ce n'étaient que quelques grains de riz safrané mais tu sus m'y faire voir
le boulier neuf du compte de mes heures, de jour comme de nuit.

Ce n'étaient que quelques grains de riz safrané.