Un, deux, trois, soleil !
Par Michel Bourret Guasteví le samedi 20 août 2011, 06:10 - l'écume des jours - Lien permanent
Le geste s'arrête dans un sourire,
relief des années d'enfance jouées
dans la cour froide d'une école du Nord.
relief des années d'enfance jouées
dans la cour froide d'une école du Nord.
Et je m'endors aussitôt sur la noire autoroute,
cependant que tu conduis, me berçant doucement.
Les minutes passent, avec leurs kilomètres.
Dehors, l'huile claire des moteurs surchauffés.
Une courbe soudain me réveille, nous quittons
l'autoroute et ton sourire m'éblouit, porteur
de tant d'années, passées et à venir.