L'apoésie
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 9 octobre 2011, 09:07 - l'écume des jours - Lien permanent
Ce fut une nuit de vent et de glace.
Les draps blanchissaient sous ton absence
et la lumière fallacieuse de l'ordinateur
de poche ne m'absorbait jamais tout à fait.
Les draps blanchissaient sous ton absence
et la lumière fallacieuse de l'ordinateur
de poche ne m'absorbait jamais tout à fait.
Tes bras me manquaient que je sentais pourtant.
Cent fois je m'essayai à te retrouver dans mes vers,
cent fois je m'y perdis, me fourvoyant dans d'antiques tournures.
Ce n'est qu'au petit matin que je me rendis compte
que mon silence était action, adoration muette
d'une princesse des sables restée en marge de la cité.
Cent fois je m'essayai à te retrouver dans mes vers,
cent fois je m'y perdis, me fourvoyant dans d'antiques tournures.
Ce n'est qu'au petit matin que je me rendis compte
que mon silence était action, adoration muette
d'une princesse des sables restée en marge de la cité.