Le concert silencieux
Par Michel Bourret Guasteví le mercredi 12 octobre 2011, 23:32 - Lien permanent
Le soir s'achève dans le cliquetis de mes doigts.
La salle est pâle que mon sourire éclaire. Je pense
La salle est pâle que mon sourire éclaire. Je pense
et je ris, je me lève et marche, me rasseois ; mes jambes
fourmillent. Il me semble entendre ce concert où tu étais
encore voici une poignée de minutes. Ces textes profonds
bariolés de notes de couleurs. J'ai longtemps résisté
au plaisir d'écouter sur Deezer ce que tu devais entendre.
J'ai longtemps hésité. J'ai bien fait. Tu m'as téléphoné
silencieuse pour que j'entende notre chanson. Les notes
ne passaient pas mais le tempo était celui de nos cœurs appariés.
Le téléphone s'est tu, le concert se meurt dans l'encre du canal
et tu reviens. La nuit sera courte et le concert doublement silencieux.
fourmillent. Il me semble entendre ce concert où tu étais
encore voici une poignée de minutes. Ces textes profonds
bariolés de notes de couleurs. J'ai longtemps résisté
au plaisir d'écouter sur Deezer ce que tu devais entendre.
J'ai longtemps hésité. J'ai bien fait. Tu m'as téléphoné
silencieuse pour que j'entende notre chanson. Les notes
ne passaient pas mais le tempo était celui de nos cœurs appariés.
Le téléphone s'est tu, le concert se meurt dans l'encre du canal
et tu reviens. La nuit sera courte et le concert doublement silencieux.