Toi
Par Michel Bourret Guasteví le vendredi 28 octobre 2011, 06:47 - l'écume des jours - Lien permanent
Il n'est que de penser que tu aurais pu ne pas être.
Que tes parents, ce jour-là, aient préféré la marelle à l'étreinte.
Que tes parents, ce jour-là, aient préféré la marelle à l'étreinte.
Mais tu es, tu es devenue et tu deviens. Et je suis avec toi.
Je suis, je suis devenu et je deviens. Qu'importent les maladresses
qui froissent l'aile de la voiture sous un rayon de pluie, le soir
contre la gare, ou les incessants bouchons de la lente métropole.
Les heures éclatent et se diffractent sous ton regard, le repas
n'a plus d'heure et tes mains m'apprennent à lire et à voir.
Maintenant que tu dors, je glisse un œil dans la chambre et je t'y vois
ourlée d'un arc en ciel de songes, d'une guirlande amie, de gemmes et de fleurs.
Un, deux, trois. Soleil, Lune et sans pareille. Tes mots se forment
sans que tu ne parles, bulles irisées à mon cœur de poète. Je vis. De Toi.
Je suis, je suis devenu et je deviens. Qu'importent les maladresses
qui froissent l'aile de la voiture sous un rayon de pluie, le soir
contre la gare, ou les incessants bouchons de la lente métropole.
Les heures éclatent et se diffractent sous ton regard, le repas
n'a plus d'heure et tes mains m'apprennent à lire et à voir.
Maintenant que tu dors, je glisse un œil dans la chambre et je t'y vois
ourlée d'un arc en ciel de songes, d'une guirlande amie, de gemmes et de fleurs.
Un, deux, trois. Soleil, Lune et sans pareille. Tes mots se forment
sans que tu ne parles, bulles irisées à mon cœur de poète. Je vis. De Toi.