Silence et pluie
Par Michel Bourret Guasteví le samedi 5 novembre 2011, 08:57 - l'écume des jours - Lien permanent
Les jours passent qui m'éloignent du livre
et ma main, devenue étrangère, se mouille
des pleurs de la terre gorgée de tristesse.
et ma main, devenue étrangère, se mouille
des pleurs de la terre gorgée de tristesse.
Les cris des enfants des écoles se perdent
sur l'asphalte trempé mais je sais leur cœur chaud.
Des écoles ferment, des centres improvisés ouvrent.
Ces jours, sans voix ni vers, embourbent les rues
et lavent mes pensées. On me croit mal luné,
malfaisant, irrespectueux. On croit aux vieilles lunes
complaisamment tendues plus qu'à ma parole vieille
d'années. Je me tais et me replie. La vie est là,
dans l'extrême attention d'un petit d'homme qui dispose
l'une sur l'autre, des boîtes colorées, ou la pizza brûlante
partagée, sur un bout de table, avec les plus grands
à la parole durablement, merveilleusement, inextinguible.
sur l'asphalte trempé mais je sais leur cœur chaud.
Des écoles ferment, des centres improvisés ouvrent.
Ces jours, sans voix ni vers, embourbent les rues
et lavent mes pensées. On me croit mal luné,
malfaisant, irrespectueux. On croit aux vieilles lunes
complaisamment tendues plus qu'à ma parole vieille
d'années. Je me tais et me replie. La vie est là,
dans l'extrême attention d'un petit d'homme qui dispose
l'une sur l'autre, des boîtes colorées, ou la pizza brûlante
partagée, sur un bout de table, avec les plus grands
à la parole durablement, merveilleusement, inextinguible.