Deux des miens en sont proches qui serrent encore
un tissu brun qu'ils rêvent déjà plus noir et, de semaine
en semaine, ils me parlent d'étranges étapes indispensables

à se serrer de jais. Des Katas, me disent-ils, passages obligés
pour baisser le col, courber l'échine, avant d'être reconnu
de ses pairs et de la société. Je comprends mal, je les écoute

car, en parlant, c'est leur vie jeune qu'ils me déploient et je les revois,
petits, sur le tatami bondé, mendiant de leur regard affolé ma présence
sereine. Les années ont passé. C'est d'eux bientôt que j'attendrai le savoir.