Heures pleines, silence de la nuit
Par Michel Bourret Guasteví le mercredi 9 novembre 2011, 06:13 - l'écume des jours - Lien permanent
La journée s'était prolongée tard
par un repas de couleurs et de sons
partagé serrés autour de la petite table.
par un repas de couleurs et de sons
partagé serrés autour de la petite table.
Nous étions trois, nous étions mille,
et nos passés si différents s'unissaient
autour d'un vin grenat que l'amie nous porta.
Nous avions tiré les volets et la nuit de novembre
n'altérait en rien la symphonie des senteurs
ni le concerto des voix et des scènes mimées.
Les heures ont passé, le repas s'en est allé,
le vin grenat encore colore mes pupilles
et tu dors, à mes côtés, souriant à la lune
que nous vîmes alors, sans nous le dire, au travers
des propos, de simples propos, brillant comme des gongs
dans la nuit d'opaline et que je cherche en vain sur mon écran trop vif.
et nos passés si différents s'unissaient
autour d'un vin grenat que l'amie nous porta.
Nous avions tiré les volets et la nuit de novembre
n'altérait en rien la symphonie des senteurs
ni le concerto des voix et des scènes mimées.
Les heures ont passé, le repas s'en est allé,
le vin grenat encore colore mes pupilles
et tu dors, à mes côtés, souriant à la lune
que nous vîmes alors, sans nous le dire, au travers
des propos, de simples propos, brillant comme des gongs
dans la nuit d'opaline et que je cherche en vain sur mon écran trop vif.