Sommeil rêveur
Par Michel Bourret Guasteví le lundi 7 novembre 2011, 09:05 - l'écume des jours - Lien permanent
La nuit était profonde, d'étoupe et de cendre,
quand tu m'entouras soudain de tes bras réunis.
quand tu m'entouras soudain de tes bras réunis.
Je me levai, sans te réveiller dans ton sommeil rêveur,
et m'en allai sur ma table faire rissoler cette poêlée.
Tes bras, ton souffle, des secondes comme des siècles.
Ton image se dessinant précise sous la lumière crue
du salon qui te jouxtait alors. J'eusse donné beaucoup
pour fixer cette minute de bronze mais déjà la tâche
m'appelait : du courrier et des vers à traduire, l'humble
sourire des hommes sur le papier couché. Sans toi, loin de moi.
et m'en allai sur ma table faire rissoler cette poêlée.
Tes bras, ton souffle, des secondes comme des siècles.
Ton image se dessinant précise sous la lumière crue
du salon qui te jouxtait alors. J'eusse donné beaucoup
pour fixer cette minute de bronze mais déjà la tâche
m'appelait : du courrier et des vers à traduire, l'humble
sourire des hommes sur le papier couché. Sans toi, loin de moi.