Année finissante
Par Michel Bourret Guasteví le vendredi 30 décembre 2011, 08:41 - l'écume des jours - Lien permanent
La maison est froide sans toi, glaciale,
et le silence dessèche les draps prématurément
ternis par l'absence et l'assourdissement.
et le silence dessèche les draps prématurément
ternis par l'absence et l'assourdissement.
Dehors, les buissons naguère odorants se givrent
du vent coulis de l'année finissante. Où sont
ces oiseaux frêles qui nous égayaient de leur chant ?
Le réveillon viendra avec ses flonflons assourdissants,
ses cotillons et ses masques des années révolues.
Qu'il me peigne janvier aux couleurs de tes mots.
du vent coulis de l'année finissante. Où sont
ces oiseaux frêles qui nous égayaient de leur chant ?
Le réveillon viendra avec ses flonflons assourdissants,
ses cotillons et ses masques des années révolues.
Qu'il me peigne janvier aux couleurs de tes mots.