Une remise de prix
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 15 avril 2012, 08:07 - l'écume des jours - Lien permanent
La salle m'aveuglait de mille rampes blanches
et le sol sombre et dur n'existait plus.
et le sol sombre et dur n'existait plus.
J'avais perdu ma voix depuis plusieurs minutes,
déjà, et au bout de mon bras dégouttait, inerte,
le micro désormais inutile, quand soudain tu vins,
présence inespérée, fleur du soir blanche et craquante
et le rideau aveuglant laissa percer l'heureux fourmillement
de huit cents mains conjuguées à écrire le monde en d'humbles
vers que, hiératique gardienne d'un temps bien préservé, une femme
déclamait aux côtés d'un homme à chapeau, de notes bien entouré.
Alors je m'en imprégnai, de ces vers cent et mille, pour m'en faire
un bouquet de mots et de douceurs que je t'offris bientôt par delà
la nuit glacée d'avril, dans ce modeste kebab des bords de Rhône
où l'amitié vous tint à quatre, trop loin de vos amours.
déjà, et au bout de mon bras dégouttait, inerte,
le micro désormais inutile, quand soudain tu vins,
présence inespérée, fleur du soir blanche et craquante
et le rideau aveuglant laissa percer l'heureux fourmillement
de huit cents mains conjuguées à écrire le monde en d'humbles
vers que, hiératique gardienne d'un temps bien préservé, une femme
déclamait aux côtés d'un homme à chapeau, de notes bien entouré.
Alors je m'en imprégnai, de ces vers cent et mille, pour m'en faire
un bouquet de mots et de douceurs que je t'offris bientôt par delà
la nuit glacée d'avril, dans ce modeste kebab des bords de Rhône
où l'amitié vous tint à quatre, trop loin de vos amours.