Louis A.
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 15 avril 2012, 13:31 - l'écume des jours - Lien permanent
Je n'ai jamais osé vous appeler Louis,
pas plus que je ne vous ai tutoyé malgré
vos demandes timides. Vous étiez et vous demeurez
Monsieur A., ce géant débonnaire et silencieux
de mon enfance, qui me guida dans mes jeunes
années de rugby.
pas plus que je ne vous ai tutoyé malgré
vos demandes timides. Vous étiez et vous demeurez
Monsieur A., ce géant débonnaire et silencieux
de mon enfance, qui me guida dans mes jeunes
années de rugby.
Sans jamais rien en dire, vous fûtes, Monsieur A.
l'honneur de la France en lutte contre les nazis,
vous engageant à dix-huit ans dans la marine libre.
Votre courtoisie, votre bonté, votre dos gentiment
voûté me manquent
et si je pleure en cette heure, c'est moins sur ma
jeunesse enfuie que sur le couple que vous formiez
avec votre épouse à l'accent de douce rocaille et qui
figure pour moi, à jamais je crois, l'union de l'élégance
et de la générosité.
l'honneur de la France en lutte contre les nazis,
vous engageant à dix-huit ans dans la marine libre.
Votre courtoisie, votre bonté, votre dos gentiment
voûté me manquent
et si je pleure en cette heure, c'est moins sur ma
jeunesse enfuie que sur le couple que vous formiez
avec votre épouse à l'accent de douce rocaille et qui
figure pour moi, à jamais je crois, l'union de l'élégance
et de la générosité.