Deux par trois
Par Michel Bourret Guasteví le mardi 17 avril 2012, 04:44 - l'écume des jours - Lien permanent
Je n'avais jamais cru
aux mètres courts, si courts,
serrés dans des corsets,
avec rime ou bien sans.
aux mètres courts, si courts,
serrés dans des corsets,
avec rime ou bien sans.
Je n'y avais jamais cru,
et pourtant, maintenant,
m'y voici attablé,
couché, ne dormant pas.
Tu m'appris le petit,
un jour d'été, je crois,
par hasard, joliment,
ta main dedans la mienne.
Et depuis, ardemment,
je fais incontinent,
un tout petit serment
de deux jusques à trois,
avant de m'en aller,
le soir avant l'été,
cueillir des anémones,
pour t'en faire bouquet.
Le Rhôn' peut bien gronder
et la central' fumer,
je m'y sens bien tu sais,
tout près du Morne mont
Et l'aurore jolie,
quand elle viendra demain,
me verra tout petit,
ta main dedans ma main.
et pourtant, maintenant,
m'y voici attablé,
couché, ne dormant pas.
Tu m'appris le petit,
un jour d'été, je crois,
par hasard, joliment,
ta main dedans la mienne.
Et depuis, ardemment,
je fais incontinent,
un tout petit serment
de deux jusques à trois,
avant de m'en aller,
le soir avant l'été,
cueillir des anémones,
pour t'en faire bouquet.
Le Rhôn' peut bien gronder
et la central' fumer,
je m'y sens bien tu sais,
tout près du Morne mont
Et l'aurore jolie,
quand elle viendra demain,
me verra tout petit,
ta main dedans ma main.