Son pas
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 10 mai 2012, 19:58 - l'écume des jours - Lien permanent
Et son pas s'est perdu dans le grenier à sel,
empreinte ingravide que mon souffle retient.
empreinte ingravide que mon souffle retient.
Depuis lors je le cherche de mes doigts sur
la surface usée que constelle le grain clair
avant de le réinventer dessus ma paume douce.
Silence de jasmin, pâleur de ce vieil acacia.
Est-il de monde plus beau que celui que tu
fais naître à mes pensées quand tu te tais
au loin et que je t'imagine, battant des yeux
ce jeu de vieilles cartes dont tu m'appris les tours ?
La distance est saveur quand elle s'amincit
et prend soudain la couleur d'un très vieux souvenir.
Te savoir loin, c'est déjà te tenir dans mes mains
et jouer au temps gris du cochon un très vieux tour.
la surface usée que constelle le grain clair
avant de le réinventer dessus ma paume douce.
Silence de jasmin, pâleur de ce vieil acacia.
Est-il de monde plus beau que celui que tu
fais naître à mes pensées quand tu te tais
au loin et que je t'imagine, battant des yeux
ce jeu de vieilles cartes dont tu m'appris les tours ?
La distance est saveur quand elle s'amincit
et prend soudain la couleur d'un très vieux souvenir.
Te savoir loin, c'est déjà te tenir dans mes mains
et jouer au temps gris du cochon un très vieux tour.