Fixer le temps ( à Michel Gelly)
Par Michel Bourret Guasteví le vendredi 25 mai 2012, 09:58 - l'écume des jours - Lien permanent
L'amitié cherche et invente,
elle donne lieu dans le présent
et, mieux encore, dans l'absence.
elle donne lieu dans le présent
et, mieux encore, dans l'absence.
Hier soir, l'après-midi finissant
transsudait l'ennui quand soudain
mes pas me portèrent vers l'atelier
d'un ami cher aux parois tendues
de couleurs acryliques, histoire
sage et tumultueuse de sa main
affairée sur le fil du millénaire.
Délaissant ses toiles, il avait
confié sa scène à l'œuvre d'un ami
parti. Soudures de métal, géométries
vissées, allégées par le regard ou
écrasées par l'accroupissement.
Et de Médée à l'Ascendance, je découvris
d'Auguste Fix la quintessence muette
mais Dieu que j'aimerais que mes mots
cisèlent le temps comme le fit sa main
il y a vingt ans, il y a un siècle,
intemporalité de métal chaud au regard.
transsudait l'ennui quand soudain
mes pas me portèrent vers l'atelier
d'un ami cher aux parois tendues
de couleurs acryliques, histoire
sage et tumultueuse de sa main
affairée sur le fil du millénaire.
Délaissant ses toiles, il avait
confié sa scène à l'œuvre d'un ami
parti. Soudures de métal, géométries
vissées, allégées par le regard ou
écrasées par l'accroupissement.
Et de Médée à l'Ascendance, je découvris
d'Auguste Fix la quintessence muette
mais Dieu que j'aimerais que mes mots
cisèlent le temps comme le fit sa main
il y a vingt ans, il y a un siècle,
intemporalité de métal chaud au regard.