Petit sonnet de la splendeur surannée
Par Michel Bourret Guasteví le mardi 29 mai 2012, 21:01 - l'écume des jours - Lien permanent
Octobre est loin déjà qui nous vit nous aimer,
au bord de l'onde bleue, cette insulaire albion ;
ton teint s'était hâlé au sortir de l'avion
comme on froisse un papier entourant un camée.
au bord de l'onde bleue, cette insulaire albion ;
ton teint s'était hâlé au sortir de l'avion
comme on froisse un papier entourant un camée.
Je découvrais mon île, tu me la fis connaître,
la main dedans le sable et le pied en éveil,
tu courais sur la rive et semblais de vermeil,
ma figurine ancienne, riant de tout ton être.
Les soirs, chacun, buvaient la chaleur du grand jour
qu'ils reflétaient au fond des petits verres, amour.
On buvait du gin glacé, mangeait des farcis
et parcourait les rues obscures en lacis.
Étrangers enlacés aux faux airs de natifs,
puisant dans l'iode éteinte la splendeur du kif.
la main dedans le sable et le pied en éveil,
tu courais sur la rive et semblais de vermeil,
ma figurine ancienne, riant de tout ton être.
Les soirs, chacun, buvaient la chaleur du grand jour
qu'ils reflétaient au fond des petits verres, amour.
On buvait du gin glacé, mangeait des farcis
et parcourait les rues obscures en lacis.
Étrangers enlacés aux faux airs de natifs,
puisant dans l'iode éteinte la splendeur du kif.