Terrasse pentecôte
Par Michel Bourret Guasteví le lundi 28 mai 2012, 08:32 - l'écume des jours - Lien permanent
Non loin de Dieulefit, il est un beau village
sur un côteau. Nos pas nous y menèrent, nos estomacs
aussi, en un repas frugal à l'heure catalane. Le soleil
pourtant haut nous avait gratifié d'une averse soudaine,
grain ou giboulée, à en perdre le sens des mois et des saisons.
sur un côteau. Nos pas nous y menèrent, nos estomacs
aussi, en un repas frugal à l'heure catalane. Le soleil
pourtant haut nous avait gratifié d'une averse soudaine,
grain ou giboulée, à en perdre le sens des mois et des saisons.
Nous nous précipitâmes, en son sein, vers un café-librairie,
pour dédaigner la salle aux livres dépareillés et racoleurs
et monter, sentinelles d'une heure, sur la terrasse étroite.
Sous la vigne vierge et les draps hâtivement tendus, nous
nous y tînmes serrés, petits chats effrayés par le rideau de pluie.
Qu'il était bon ce café serré partagé entre devis et baisers
sur fond d'un paysage de monts et de verdeurs. Le temps, pourtant
cruel, semblait nous donner un répit et nous y fîmes halte
dans la promesse noble de multiplier nos trajets d'un jour
et notre activité jumelle ...entre conférences et confits.
pour dédaigner la salle aux livres dépareillés et racoleurs
et monter, sentinelles d'une heure, sur la terrasse étroite.
Sous la vigne vierge et les draps hâtivement tendus, nous
nous y tînmes serrés, petits chats effrayés par le rideau de pluie.
Qu'il était bon ce café serré partagé entre devis et baisers
sur fond d'un paysage de monts et de verdeurs. Le temps, pourtant
cruel, semblait nous donner un répit et nous y fîmes halte
dans la promesse noble de multiplier nos trajets d'un jour
et notre activité jumelle ...entre conférences et confits.