Lune de mai
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 31 mai 2012, 20:16 - l'écume des jours - Lien permanent
Ni rousse ni noire,
elle éclaircit le ciel
qu'elle arrache à l'hiver.
elle éclaircit le ciel
qu'elle arrache à l'hiver.
Les nuages s'en vont qui
fondent au soleil. Pâle,
évanescente, la lune attend.
Je sais des heures froides
qui lui feront cortège sage,
dentelant son contour de sel
comme un visage autrefois hâlé
et que le sel de la mer estompe
en touches larges et mouchetées.
Je sortirai alors et je te saurai là,
présente dans l'absence, à mille et une
nuits de mes tendres sommeils d'enfant.
fondent au soleil. Pâle,
évanescente, la lune attend.
Je sais des heures froides
qui lui feront cortège sage,
dentelant son contour de sel
comme un visage autrefois hâlé
et que le sel de la mer estompe
en touches larges et mouchetées.
Je sortirai alors et je te saurai là,
présente dans l'absence, à mille et une
nuits de mes tendres sommeils d'enfant.