Nostalgies de la mer
Par Michel Bourret Guasteví le samedi 2 juin 2012, 09:22 - l'écume des jours - Lien permanent
Il est tard, les rares plagistes
s'en vont. Le pont d'arc masque
les reliefs de ce qui fut soleil
s'en vont. Le pont d'arc masque
les reliefs de ce qui fut soleil
hostile. La roche se mire dans l'eau
verte. Le clapotis des canoés cesse,
nous goûtons l'eau. Elle est fade.
Point d'iode profonde ou de sel
craquelant. Douce à notre peau,
l'eau est amère à notre cœur.
Nous voulons la mer. De Vendres,
la Mar Bella ou Tarragone. Qu'importe
la mer pourvu que l'on s'y fonde.
verte. Le clapotis des canoés cesse,
nous goûtons l'eau. Elle est fade.
Point d'iode profonde ou de sel
craquelant. Douce à notre peau,
l'eau est amère à notre cœur.
Nous voulons la mer. De Vendres,
la Mar Bella ou Tarragone. Qu'importe
la mer pourvu que l'on s'y fonde.