Non anniversaire
Par Michel Bourret Guasteví le samedi 2 juin 2012, 09:06 - l'écume des jours - Lien permanent
La Sagrera n'est plus qui nous accueillait
en son sein. Le printemps se faisait été,
tes chaussures s'ajouraient et nous courions.
en son sein. Le printemps se faisait été,
tes chaussures s'ajouraient et nous courions.
La grande ville était encore loin et nous jouions
aux villageois. Un soir, nos pas nous conduisirent
vers un marchand des quatre saisons. Ses tomates
étaient juteuses, t'en souvient-il ? Barcelone
ne naît qu'hors du papier glacé et des sites
marchands. Dans un regard croisé, une odeur,
les cris des enfants qui jouaient à la balle
sous nos fenêtres. Accroupis, nous buvions
la rumeur habitante, la saveur haletante.
Puisse ce deux du mois de juin porter urbi
et orbi le message de ces voyageurs impénitents
que nous fûmes, que nous sommes, un instant arrêtés.
aux villageois. Un soir, nos pas nous conduisirent
vers un marchand des quatre saisons. Ses tomates
étaient juteuses, t'en souvient-il ? Barcelone
ne naît qu'hors du papier glacé et des sites
marchands. Dans un regard croisé, une odeur,
les cris des enfants qui jouaient à la balle
sous nos fenêtres. Accroupis, nous buvions
la rumeur habitante, la saveur haletante.
Puisse ce deux du mois de juin porter urbi
et orbi le message de ces voyageurs impénitents
que nous fûmes, que nous sommes, un instant arrêtés.