La plage brûlante
Par Michel Bourret Guasteví le mardi 12 juin 2012, 01:09 - l'écume des jours - Lien permanent
J'ai rêvé d'une plage de feu, baignée de rouge,
ourlée de cendres. Je te portais dans mes bras,
les cuisses dans le sang des vignes oubliées.
ourlée de cendres. Je te portais dans mes bras,
les cuisses dans le sang des vignes oubliées.
Nul repos sur cette étendue de désastres et mon
dos qui souffrait, déclinant lentement dans le fleuve
ou l'un de ses affluents serviles. Tes paupières
étaient lourdes, irisant mes pupilles. Le salut
vint du sommeil, oublié lui aussi, et de la nuit
qui s'en suivit, horizontale, apaisée sur la couche
violine. Désormais, il n'y a plus de plage de feu,
de cendres ou de sang des vignes oubliées, juste
mon cœur qui bat à tes côtés, te berçant doucement.
dos qui souffrait, déclinant lentement dans le fleuve
ou l'un de ses affluents serviles. Tes paupières
étaient lourdes, irisant mes pupilles. Le salut
vint du sommeil, oublié lui aussi, et de la nuit
qui s'en suivit, horizontale, apaisée sur la couche
violine. Désormais, il n'y a plus de plage de feu,
de cendres ou de sang des vignes oubliées, juste
mon cœur qui bat à tes côtés, te berçant doucement.