De l'incertain bosquet
Par Michel Bourret Guasteví le mercredi 13 juin 2012, 01:29 - l'écume des jours - Lien permanent
La chambre s'est fermée qui accueillait tes rires
et la nuit l'a bue à peine toi couchée. Derrière
le volet roulant clos, rien ne subsiste de ce que
furent tes heures passées et nos joyeux devis.
et la nuit l'a bue à peine toi couchée. Derrière
le volet roulant clos, rien ne subsiste de ce que
furent tes heures passées et nos joyeux devis.
Fermant les yeux, plus loin que le taillis et
l'incertain bosquet, je revois le café partagé
au point du jour serein. L'eau coulait tiède
sur tes cheveux défaits et nous parlions tous deux.
L'immeuble s'éveillait et grognaient les voitures,
invétérées dormeuses au week-end arrachées.
Tu jouais au rami, au bridge, à la belote plutôt
que d'affronter le frimas rare du matin.
Je rêve de l'aurore être le maître un jour,
pour soulever la tenture de bois et de fureur
et t'emmener courir, à toute heure du jour,
de par les bois sans fin où jamais on ne dort.
l'incertain bosquet, je revois le café partagé
au point du jour serein. L'eau coulait tiède
sur tes cheveux défaits et nous parlions tous deux.
L'immeuble s'éveillait et grognaient les voitures,
invétérées dormeuses au week-end arrachées.
Tu jouais au rami, au bridge, à la belote plutôt
que d'affronter le frimas rare du matin.
Je rêve de l'aurore être le maître un jour,
pour soulever la tenture de bois et de fureur
et t'emmener courir, à toute heure du jour,
de par les bois sans fin où jamais on ne dort.