La ville hors de moi
Par Michel Bourret Guasteví le lundi 25 juin 2012, 21:10 - l'écume des jours - Lien permanent
La ville hors de moi,
se déploie, se déplie.
se déploie, se déplie.
Ses habitants la fuient,
au tournant de la rue,
laissant l'asphalte tiède
en miroir silencieux.
Je cueille les papiers gras,
les canettes écrasées et même
ce sachet froissé de chips
au goût marqué de poulet rôti.
Je traque les reliefs d'entêtante
humanité que la campagne me nie
et je les associe dans ma boîte
de nacre comme un collectionneur
de scarabées dorés. J'ai marché
longuement dans des villes sans
frein. Les ans ont passé, les villes
me semblent plus grandes et moi moins
carnassier, alors je marche longuement
dans des villes sans faim. Je t'y cherche
et t'y trouve toujours. Penchée sur
l'asphalte tiède, tu me souris, sans fin.
au tournant de la rue,
laissant l'asphalte tiède
en miroir silencieux.
Je cueille les papiers gras,
les canettes écrasées et même
ce sachet froissé de chips
au goût marqué de poulet rôti.
Je traque les reliefs d'entêtante
humanité que la campagne me nie
et je les associe dans ma boîte
de nacre comme un collectionneur
de scarabées dorés. J'ai marché
longuement dans des villes sans
frein. Les ans ont passé, les villes
me semblent plus grandes et moi moins
carnassier, alors je marche longuement
dans des villes sans faim. Je t'y cherche
et t'y trouve toujours. Penchée sur
l'asphalte tiède, tu me souris, sans fin.