Des oiseaux, petits.
Par Michel Bourret Guasteví le mercredi 4 juillet 2012, 05:56 - l'écume des jours - Lien permanent
Les volets sont encore tirés sur le jour qui se lève,
une moto au loin dit que l'activité reprend ; ma chaise
une moto au loin dit que l'activité reprend ; ma chaise
grince sur le marbre glacé. Je ferme les yeux et laisse
la fraîcheur envahir mes épaules nues. Au dehors, la haie
broussailleuse les tricote, ces trilles harmonieux, sur la gauche.
C'est un rossignol, ou deux. Je ne sais pas. Est-ce d'ailleurs
un rossignol ? Je doute... comme je doutais des vols gracieux, hier,
dans le jour finissant : martinets ou hirondelles à queue d'aronde ?
Les oiseaux petits emplissent mon cœur d'allégresse et, hors de la ville
mercantile, m'enseignent l'harmonie, le goût tendre et petit de ces
choses simples que, trop longtemps affairé, je tins hors de propos.
la fraîcheur envahir mes épaules nues. Au dehors, la haie
broussailleuse les tricote, ces trilles harmonieux, sur la gauche.
C'est un rossignol, ou deux. Je ne sais pas. Est-ce d'ailleurs
un rossignol ? Je doute... comme je doutais des vols gracieux, hier,
dans le jour finissant : martinets ou hirondelles à queue d'aronde ?
Les oiseaux petits emplissent mon cœur d'allégresse et, hors de la ville
mercantile, m'enseignent l'harmonie, le goût tendre et petit de ces
choses simples que, trop longtemps affairé, je tins hors de propos.