La table franche à distance
Par Michel Bourret Guasteví le mercredi 4 juillet 2012, 05:42 - l'écume des jours - Lien permanent
J'aime les tables franches de l'été.
Le vin frais y gouleye, dans toutes
ses nuances, qui vont du pâle au grenat.
Le vin frais y gouleye, dans toutes
ses nuances, qui vont du pâle au grenat.
Les emballages se déchirent en hâte
et voici que jaillissent copa, serrano,
chorizo, pâté fin, mortadelle et salami.
Je sortais d'une table franche de juillet,
laissée derrière moi quelques heures avant,
quand j'appris la tienne, en bord de Rhône,
chez une amie précieuse. Le soir était tombé
dans les feux du jour encore haut. Le cinéma
vous joignait sur le canapé dans de joyeux devis.
Du partage des victuailles, je ne sus rien ou presque,
le froissement des papiers passait mal la distance,
mais je sais que vous y fûtes heureuses et ça me remplit de joie.
et voici que jaillissent copa, serrano,
chorizo, pâté fin, mortadelle et salami.
Je sortais d'une table franche de juillet,
laissée derrière moi quelques heures avant,
quand j'appris la tienne, en bord de Rhône,
chez une amie précieuse. Le soir était tombé
dans les feux du jour encore haut. Le cinéma
vous joignait sur le canapé dans de joyeux devis.
Du partage des victuailles, je ne sus rien ou presque,
le froissement des papiers passait mal la distance,
mais je sais que vous y fûtes heureuses et ça me remplit de joie.