Le feu d'artifice
Par Michel Bourret Guasteví le samedi 14 juillet 2012, 08:44 - l'écume des jours - Lien permanent
Le pont vieux, vidé de voitures
depuis des semaines déjà, s'était
couvert d'une foule bigarrée.
depuis des semaines déjà, s'était
couvert d'une foule bigarrée.
Le catalan des gitans le disputait
à l'arabe des faubourgs. Juchés
sur les épaules de leur père
en sémaphores improvisés, des enfants
attendaient. Le vent ou le hasard avait
décalé les fusées et nous n'en vîmes
que la moitié mais qu'elles étaient
belles ces couronnes de lumière dans
tes yeux ébahis. Le temps se suspendait,
l'air collait et déjà ta main m'appelait,
au loin, vers des devis secrets et des
feux tendres et sans nul artifice.
à l'arabe des faubourgs. Juchés
sur les épaules de leur père
en sémaphores improvisés, des enfants
attendaient. Le vent ou le hasard avait
décalé les fusées et nous n'en vîmes
que la moitié mais qu'elles étaient
belles ces couronnes de lumière dans
tes yeux ébahis. Le temps se suspendait,
l'air collait et déjà ta main m'appelait,
au loin, vers des devis secrets et des
feux tendres et sans nul artifice.