En parlant, en bavardant
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 15 juillet 2012, 08:55 - l'écume des jours - Lien permanent
J'aime les épis de juillet, secs et poussiéreux,
se balançant gravement dans l'attente de la moisson.
se balançant gravement dans l'attente de la moisson.
Tu dors non loin de l'un de ces champs saupoudrés
de coquelicots tendres et je pense à nos dialogues
infinis, du soir au matin et du matin au soir,
aussi nombreux et aussi caressants que ces épis dorés.
Je souris car tu te tais cependant que, silencieux,
je parle à mon clavier. Je souris car je sais qu'en
t'éveillant, tu m'appelleras et un vent de douceur
soufflera sur la tendre emblavure de juillet.
de coquelicots tendres et je pense à nos dialogues
infinis, du soir au matin et du matin au soir,
aussi nombreux et aussi caressants que ces épis dorés.
Je souris car tu te tais cependant que, silencieux,
je parle à mon clavier. Je souris car je sais qu'en
t'éveillant, tu m'appelleras et un vent de douceur
soufflera sur la tendre emblavure de juillet.