Spiripontains d'un soir
Par Michel Bourret Guasteví le mardi 24 juillet 2012, 10:17 - l'écume des jours - Lien permanent
L'espace se délitait sous leurs doigts
et bientôt l'énervement les saisit.
et bientôt l'énervement les saisit.
De Vaucluse en Drôme, de l'Ardêche au Gard,
ils quadrillèrent la plaine en vain
dans leur quête d'un petit restaurant
où ils pourraient croiser leurs regards
autour d'une grillade et d'un verre de
vin clair. Ils roulèrent longtemps
quand soudain le Rhône les arrêta au terme
d'un pont biscornu, sous les platanes
d'un cours ancien, et le café des Voyageurs
les accueillit, de la main d'une serveuse
au briquet rose, accorte et complice.
Ils dînèrent de grillades, de pommes frites
et de salade au melon. Quand ils revinrent,
la nuit s'était faite et un même sourire les enlaça.
ils quadrillèrent la plaine en vain
dans leur quête d'un petit restaurant
où ils pourraient croiser leurs regards
autour d'une grillade et d'un verre de
vin clair. Ils roulèrent longtemps
quand soudain le Rhône les arrêta au terme
d'un pont biscornu, sous les platanes
d'un cours ancien, et le café des Voyageurs
les accueillit, de la main d'une serveuse
au briquet rose, accorte et complice.
Ils dînèrent de grillades, de pommes frites
et de salade au melon. Quand ils revinrent,
la nuit s'était faite et un même sourire les enlaça.