Tes cheveux
Par Michel Bourret Guasteví le lundi 6 août 2012, 05:43 - l'écume des jours - Lien permanent
Tes cheveux ondulaient sur l'embouchure
de l'Aude, t'en souvient-il, amour ? L'été
était en son cœur et le sable collait à la peau.
de l'Aude, t'en souvient-il, amour ? L'été
était en son cœur et le sable collait à la peau.
On eût dit que le temps s'était arrêté pour
les humer sous toutes tes faces et donner
sens à mes mains dans ta chevelure libérée.
Tu t'en es allée et tes cheveux se sont
assagis, ombre brune des nuits sans lune,
que ma plume se plaît à désordonner, au loin.
les humer sous toutes tes faces et donner
sens à mes mains dans ta chevelure libérée.
Tu t'en es allée et tes cheveux se sont
assagis, ombre brune des nuits sans lune,
que ma plume se plaît à désordonner, au loin.