L'obscurité cède le pas à la pénombre et la fraîcheur
de l'aurore à la tiédeur de l'aube ; tu bouges, les draps
se font feuilles d'automne sous le pas du marcheur.

Mon insomnie est une barque vers tes lèvres
que mes bras harassés dessinent bientôt. Tu tressailles,
et ton souffle déjà m'échoue sur la berge de tes courbes.