La fresque inachevée
Par Michel Bourret Guasteví le mercredi 15 août 2012, 22:27 - l'écume des jours - Lien permanent
Tu dors de côté, chevauchant tes rêves.
Je me tiens non loin, sur ma table de
marbre gris. Je ne puis détacher mes yeux
Je me tiens non loin, sur ma table de
marbre gris. Je ne puis détacher mes yeux
de l'ample pan de drap blanc que ton corps
nu dévoile. Je le dresse sur le mur et m'en
fais la toile patiente d'une fresque à venir.
Mes doigts ne cliquètent plus, ils inventent
des pots de couleurs fortes où ils se posent
avant de danser sur la toile. Du haut à gauche
au bas à droite, ils quittent la gangue des mots
pour l'éblouissement des impressions. La lettre
majuscule A indigo qui ressemble vaguement au
chapeau d'un clown triste, cède vite le pas à
des éclaboussures vermillon et jaune d'or. Ton
sommeil s'interrompt, je te rejoins, la fresque
attendra.
nu dévoile. Je le dresse sur le mur et m'en
fais la toile patiente d'une fresque à venir.
Mes doigts ne cliquètent plus, ils inventent
des pots de couleurs fortes où ils se posent
avant de danser sur la toile. Du haut à gauche
au bas à droite, ils quittent la gangue des mots
pour l'éblouissement des impressions. La lettre
majuscule A indigo qui ressemble vaguement au
chapeau d'un clown triste, cède vite le pas à
des éclaboussures vermillon et jaune d'or. Ton
sommeil s'interrompt, je te rejoins, la fresque
attendra.