Tempus fugit
Par Michel Bourret Guasteví le samedi 18 août 2012, 08:59 - l'écume des jours - Lien permanent
Nul tic-tac dans ta nuit.
Pas d'horloge de vieux bois
ni de pendule de bronze.
Les heures coulent au rythme
des express fatigués par la course
et des oiseaux enroués au réveil
après une nuit trop courte. Je compte
les plis sur ton épaule claire pour
m'en faire aiguilles et cadran. Mais non.
Rien n'y fait. C'est toi mon temps.