Tricastine
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 23 août 2012, 15:40 - l'écume des jours - Lien permanent
J'ai lontemps remonté l'Autoroute du Soleil
pour regagner les Ardennes. J'aimais le sillon
rhodanien qui apaisait le trajet et traçait ses
confins. Mon œil s'aiguisait sur les à pics
pour regagner les Ardennes. J'aimais le sillon
rhodanien qui apaisait le trajet et traçait ses
confins. Mon œil s'aiguisait sur les à pics
de Mornas et sa gare bondée avant de se poser,
longuement, de l'autre côté du Rhône, sur les
quatre masses grises de la centrale de Tricastin
que dominait le panache de vapeur des tours oblongues.
Les années ont passé et te voilà Tricastine, mon amour.
Aussi, quand le travail t'appelle, vais-je le long de
l'autoroute, cueillir des pissenlits dont je souffle
les fruits pour te glisser un peu de ce passé qui a halé
ma peau.
longuement, de l'autre côté du Rhône, sur les
quatre masses grises de la centrale de Tricastin
que dominait le panache de vapeur des tours oblongues.
Les années ont passé et te voilà Tricastine, mon amour.
Aussi, quand le travail t'appelle, vais-je le long de
l'autoroute, cueillir des pissenlits dont je souffle
les fruits pour te glisser un peu de ce passé qui a halé
ma peau.