de Mornas et sa gare bondée avant de se poser,
longuement, de l'autre côté du Rhône, sur les
quatre masses grises de la centrale de Tricastin
que dominait le panache de vapeur des tours oblongues.

Les années ont passé et te voilà Tricastine, mon amour.
Aussi, quand le travail t'appelle, vais-je le long de
l'autoroute, cueillir des pissenlits dont je souffle
les fruits pour te glisser un peu de ce passé qui a halé

ma peau.