La couleur du cœur
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 2 septembre 2012, 09:00 - l'écume des jours - Lien permanent
Le silence a la couleur du cœur
quand tu le brises comme on rompt
un pain odorant. Tu te penches à gauche
quand tu le brises comme on rompt
un pain odorant. Tu te penches à gauche
et le monde n'existe plus alentour. Tu apprends,
tu aimes, tu goûtes un monde neuf et chaleureux.
Bien sûr on t'en parla. Avec une emphase tendre
et maladroite parfois. Les minutes ont la profondeur
de bronze tiède des heures vénitiennes. Ton sourire,
au coucher, m'a confié combien tu avais aimé converser.
tu aimes, tu goûtes un monde neuf et chaleureux.
Bien sûr on t'en parla. Avec une emphase tendre
et maladroite parfois. Les minutes ont la profondeur
de bronze tiède des heures vénitiennes. Ton sourire,
au coucher, m'a confié combien tu avais aimé converser.