Une rencontre
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 2 septembre 2012, 10:37 - l'écume des jours - Lien permanent
L'herbe était tendre et le vent se calmait,
quand nous décidâmes de poser trois couvertures
sur la pelouse du Congrès. Nous étions vingt-deux.
quand nous décidâmes de poser trois couvertures
sur la pelouse du Congrès. Nous étions vingt-deux.
Ni trop, ni trop peu, que le sang et l'amitié
assemblaient. Les années fondirent, des horizons
s'ouvrirent. Il y avait, parmi nous, des musiciens,
nombreux, divers et de qualité. Un photographe,
aussi, avec deux appareils patinés par la bourlingue.
Nous étions bien, le vin coulait, nous nous drapions
de cochonailles. Le raisin de Rémi nous rappela que
les nourritures essentielles nous étaient réservées,
en hommage vibrant à la belle et chaude humanité.
assemblaient. Les années fondirent, des horizons
s'ouvrirent. Il y avait, parmi nous, des musiciens,
nombreux, divers et de qualité. Un photographe,
aussi, avec deux appareils patinés par la bourlingue.
Nous étions bien, le vin coulait, nous nous drapions
de cochonailles. Le raisin de Rémi nous rappela que
les nourritures essentielles nous étaient réservées,
en hommage vibrant à la belle et chaude humanité.